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| Aperçu des générations 1 à 9 | Annotations faites par Lionel Gélinas | Revue Cap aux Diamants | Référence |
GÉNÉALOGIE DES ANCÊTRES GELINAS
ETIENNE GÉLINAS Ier.
L’ancêtre des nombreuses familles GÉLINAS provenait de la SAINTES, FRANCE, (Saintonge partie de l’ancien Poitou, maintenant Charente-Maritime)
Il fut baptisé en 1624 à Saintes, France.
Il a épousé vers 1645 Mlle Huguette Robert, qui lui donna un fils JEAN il fut baptisé en 1646 à SAINTES, France.
Devenu veuf, ETIENNE GÉLINAS, joignit l’un des nombreux contingents qui quittèrent la vieille France au XVIIe siècle, (vers 1664) pour faire voile vers un nouveau pays qu’on appelait la Nouvelle-France.
Ces valeureux pionniers, qui ne craignaient ni l’aventure, ni le travail déployèrent une ardeur infatigable, au défrichement et à l’ensemencement d’un sol prometteur des plus belles moissons.
Une fois l’emplacement défriché l’on ne tardait pas à construire sa maison et à pendre la crémaillère.
L’ancêtre GÉLINAS épousa en secondes noces à Québec le 12 octobre l682 MARIE BEAUREGARD, veuve de Sébastien Langelier de Sillery près de Québec.
De cette seconde union naquirent deux fils.
JEAN BAPTISTE, baptisé le 24 juin 1683 à la POINTE AUX TREMBLES, Québec.
LOUIS, baptisé le 12 mai 1687, sépulture le 2 mai 1689 à Québec.
D’après le contrat de mariage du premier fils de Etienne, JEAN avec FRANÇOISE, fille de Robert de Charmenil ou Demani et de Marie Denis de Saint-Maclou de Rouen, France; signé le 17 octobre 1667, Jean habitait déjà au CAP DU PONT (Cap de la Madeleine; le père signa «ETIENNE GELLINAUD».
La plupart des descendants de JEAN habitent dans les comtés de Trois-Rivières et de St-Maurice; surtout dans les paroisses d’Yamachiche, de St-Barnabé et des paroisses environnantes.
ETIENNE GÉLINAS II fut un des premiers colons défricheurs d’Yamachiche, il y est arrivé vers 1707.
Pierre Etienne Gélinas (6e génération) s’est établi aussi, vers 1820 à Yamachiche, il fut un des premiers défricheurs de la paroisse de Saint-Barnabé, comté de St-Maurice, Québec.
William Gélinas (9e génération), fils de Pierre Gélinas, résidant dans le rang Saint-Joseph, de Saint-Barnabé, Comté SaintMaurice, représente la quatrième génération, qui exploite et cultive encore une ferme, laquelle fut concédée à Pierre Etienne Gélinas vers 1853.
Odilon Pierre Gélinas (8e génération), né à Saint-Barnabé le 8 novembre 1859. Vers 1885, il commença à défricher un lot pour s’établir dans le 3e Rang (La Montagne Ronde) dans la paroisse de Saint-Barnabé; vers 1900, il vendit cette propriété à monsieur Arthur Marcouiller; de là, il exploita une beurrerie à Saint-Elie de Caxton, jusqu’en 1913. À cette date il est venu s’établir, comme cultivateur, à Sainte-Flore et y finir ses jours comme rentier; il décéda le 3 mars 1946.
Ses deux fils qui lui survivent Lionel Onésime et Rosario arrivés avec lui à Sainte-Flore en 1913 y résident encore (en 1972).
Vu le grand nombre de personnes qui portaient le même nom: suivant la coutume de l’époque, pour démêler ces pionniers; plusieurs surnoms sont venus s’ajouter à «GÉLINAS», au cours des générations.
Aux deux premières générations: GELLINAUD, GÉLINEAU et GÉLINEAULT.
Ces descendants semblent résider surtout dans la région de Montréal.
À la troisième génération : BELEMARE, LACOURCE.
À la quatrième génération : BEZOTTE, LABONNE.
À la sixième génération : PAPINEAU, LE CHAT, L’AUGUSTE, L’ALLEMAND.
A la septième génération: LE GROS, TI-LOUIS, QUI NICHE et PIERRE RICHE.
Ces surnoms semblent disparaître.
La provenance de quelques uns de ces surnoms est:
L’ALLEMAND : à la 6e génération, un fils orphelin (son père et sa mère périrent dans un naufrage) fut adopté par une famille allemande.
QUI-NICHE : à la 7e génération, Pierre Gélinas, bon menuisier, conformément à la coutume de l’époque, confectionnait des niches pour loger des statues. En l’année 1972 nous voyons encore de ces niches et des statues à l’extérieur de certaines résidences à Saint-Barnabé et à Yamachiche.
PIERRE RICHE : Il est rumeur qu’un ancêtre, « PIERRE », était riche et prêteur d’argent.
Les familles Gé1inas comptent des sujets de marque dans toutes les sphères d’activité, de l’agriculture, aux arts et autres professions libérales.
Plusieurs enfants nés du mariage de Pierre Gélinas (7e génération) sont venus s’établir à Sainte Flore, au début de l’érection de cette paroisse: soit, vers les années suivantes:
en 1888 Emilie, mariée avec Uldoric Leblanc
en 1891 Guillaume (William)
en 1894 Thomas Etienne
en 1896 Philippe .Adélard
en 1903 Maxime Adam
et le 20 avril 1913, Odilon Pierre.
Texte rédigé par Lionel Onésime Gélinas (9e génération) fils d’Odilon Pierre Étienne Gélinas (8e génération) à Sainte-Flore de Grand’Mère en 1972.